News du 18/11/16


C'est marrant comme mes fantômes marchent deux pas derrière moi.

Tant que je suis sur la route, ils restent à distance : j'ai trop à faire, gens à saluer, bières ou gâteaux à troquer, bivouac à installer, charité à justifier par une amabilité si possible constante.

Mais dès que le campement devient un peu plus solide, le séjour se prolongeant, les problèmes rattrapent leur mince retard et reprennent leur place légitime à mon côté.

J'ai démissionné de mon travail. Pas que le métier de prof soit impossible, terrible, quartiers perdus de la République blablabla - ce serait trop facile de me justifier de cette façon. Je me suis seulement remémoré que je n'ai pas les épaules pour tant de responsabilité.

Alors je chôme. Sans indemnités, ne vous en faites pas, vos impôts sont saufs. Je ne désespère pas de payer les miens un jour. La reprise d'études est à craindre, si je veux me caser dans un métier - j'ai fort espoir que l'APEC me rappelle la semaine prochaine et m'aide à y voir plus clair là-dessus.

Du coup, ce début novembre, j'ai utilisé le National Novel Writing Month comme prétexte pour avancer sur l'Ecriture des Rêves : je suis actuellement bloquée au milieu du chapitre 6 alors qu'avant j'étais bloquée au milieu du chapitre 3. Plus que deux chapitres et demi à écrire et j'aurai un premier jet de novella fini, en SF relativement solide, en ton relativement sérieux. Cette perspective est assez épatante : ce serait une première.

J'en ai parlé un peu, je suis toujours sur le montage d'une seule scène de mon projet de saga MP3 (je suis lente). Un jour, ce sera un teaser pour vous. Et un jour, les premiers épisodes seront mixés et sortiront, et ce sera bien.

J'écris cette news à l'instinct, navrée pour le bordel, du coup je voudrais revenir sur le tout début : je suis désolée de ne pas vous donner de bonnes nouvelles.
Il se trouve que ma vie actuellement ne correspond pas à mes espoirs en matière d'activité, d'autonomie et de train de vie, et ne correspond pas non plus à un modèle standard d'activité, d'autonomie et de train de vie attendu de quelqu'un de mon âge.
Alors, en général, je n'en parle pas, parce qu'il n'y a pas de quoi me vanter, mais je finis par ne plus parler de rien et par avoir l'impression de disparaître.
Je suis à la recherche d'un juste milieu. Je ne veux ni vous inquiéter ni pêcher du réconfort. J'avais seulement besoin de ne plus considérer ma situation actuelle comme taboue, et en parler fait assez bien le job.

A bientôt j'espère.

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