Sur mes deux oreilles, nouvelle

"La tension est montée." 
Elle est une étudiante banale, elle attrape une infection et quitte la faculté le temps du traitement. Ça ne ravit pas ses parents.
Vingt jours de cortisone, c'est long.
Voici le lien de téléchargement en PDF.
Voici une version en ligne sur Calaméo.
Voici le lien de téléchargement en ePub.

L'illustration sur la droite a été créée à partir d'un design de David Yu pour le site The Noun Project. Je crois avoir compris que son utilisation est autorisée dans le cadre où je l'ai fait.

Ce qui va se dire ensuite est du blabla et de l'explication de texte, que vous êtes libres de lire avant, après, ou pas du tout.

.
.
.

En séminaire de recherche d'emploi, on nous a demandé de réaliser un exercice : raconter une anecdote réelle, puis raconter un bobard.

Mon bobard a plu, alors j'en ai fait une nouvelle.

Après lecture, je voudrais vraiment éclaircir un truc : le comportement des parents de la narratrice n'est pas optimal et n'est présenté à aucun moment comme tel. En 2017, on a même envie de se dire que mince, c'est le futur, des parents devraient faire mieux que ça.
La narratrice prend la décision de faire avec. Ce n'est pas une décision moralement bonne ou logiquement utilitaire, mais c'est la sienne. Je me dis que représenter une personne qui souffre mais qui tente des compromis, trouve des excuses, décide de tout porter sur elle, ça a son intérêt aussi (le "aussi" renvoyant à la représentation de gens qui vont directement dans l'affrontement).

La narratrice fait tout ce que le passant (l’œil extérieur objectif censé tout savoir mieux que les personnes impliquées) vous dirait de faire : discuter, essayer de comprendre, arriver à un compromis. Je voulais montrer que ça ne fonctionne pas parce que les deux parties ne sont pas à égalité. Les parents ont peur que leur fille devienne sourde ? Bien sûr qu'ils ont le droit d'avoir peur, mais ils font passer cette peur avant les sentiments que leur fille a envers cette chose qui lui arrive à elle-même : tout le conflit vient de là.

Sinon, en termes de bricolage stylistique : pas de dialogues (c'est dans le thème, la narratrice ne peut plus converser à l'oral), passé composé pour un effet de proximité et pour changer (j'écris très peu au passé composé), saut de ligne à chaque "nouveau jour" qui passe (très très bateau), deux placements de produit (pour Microsoft et pour Facebook, c'est bon, tout le monde les connait, c'est là pour un effet de réalisme).

C'est à peu près tout ce que j'avais à dire là-dessus.

Commentaires

  1. C'était sympa et plutôt crédible comme bobard :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'avais une otite céreuse (séreuse ? sayroeuse ? Va savoir) ce jour-là, ça a aidé l'inspiration.

      Supprimer

Enregistrer un commentaire