News du 20/05/21


Salut la société,

Ça va vous ? Moi ça va. Baisse de forme fin avril, retour de forme mi-mai. Alors, qu'est-ce que je raconte ?

Je suis toujours en recherche d'emploi. Je l'avais mentionné en passant, je me fais accompagner dans cette recherche par à peu près tous les organismes de ma région, car je vois pas pourquoi je m'emmerderais à chercher seule. Je veux dire regardez ma vie professionnelle jusqu'à maintenant, c'est une catastrophe de précarité et d'épuisement, une catastrophe ça se partage, ça se garde pas pour soi. 

Ce qu'il y a de rigolo, je trouve, c'est que le monde du travail est un des grands thèmes des fictions que je crée et ce depuis mes dix-sept ans. Qui aurait pu prévoir qu'il me réussirait aussi peu ? (Je n'ai pas l'intention de continuer comme ça.)

Sur ce dont je vous parlais le mois dernier :

La pièce de théâtre SF a été envoyée à temps pour participer au concours de théâtre SF, et ils en ont reçu cinquante-et-une. Autant dire qu'on n'aura pas les résultats avant 2022 ; j'accepte mon destin. Ça me laissera le temps de recruter de hardis compagnons pour enregistrer la version audio. 

J'ai fini le travail que j'avais à faire d'urgence pour mes cours du soir, grâce à une prolongation. C'est... c'est ce que je pouvais faire de mieux avec le temps, le cerveau et les infos dont je disposais. Bizarrement, alors que ça n'en était pas du tout, ça m'a donné envie de me remettre à la rédaction d'articles vaguement de vulgarisation scientifique (comme, vous savez, celui qui draine un tiers du trafic du blāūg. Vous savez lequel.)

Rapport aux livrets de la solitude, j'ai fait quelques ventes supplémentaires grâce à Pasiphae, une poétesse et doctorante en littératures numériques, qui a parlé de la nouvelle en bien sur son compte Twitter. Un peu avant ça, A.J.B., poète et récemment fondateur d'une maison d'éditions d'oeuvres poétiques, a déclaré en public sur le forum des Jeunes Écrivain·e·s son opinion positive de la solitude. Je suis flattée et confuse : jusqu'ici, j'envisageais les poéète·esse·s comme des êtres supérieurs et éthérés dans la galaxie littéraire, et je n'imaginais pas que ce que j'écris était en mesure de les intéresser.

Je ne sais pas, transposez ça en Terre du Milieu. (Le Seigneur des Anneaux, Le Hobbit, tout ça. Vous savez, la fantasy.) Imaginez Galadriel se pointer à une fête de la Comté, attraper un petit pâté à un buffet, demander à ce qu'on mande le cuisinier, et l'échange suivant de se produire :

— Êtes-vous celui qui a cuisiné ce petit pâté ?
— Euh, oui, c'est bien moi.
Ce petit pâté est tout à fait délicieux. Je l'aime beaucoup.
Merci madame pardon madame je retourne faire des petits pâtés madame.

(Bon évidemment si vous n'avez jamais côtoyé le paracosme "Terre du Milieu" ce que je viens de raconter est dénué de contexte, désolée.)

D'ailleurs à propos de paracosmes, je crois que j'ai enfin mis le doigt sur la question qui me travaille intérieurement depuis que j'ai découvert la définition du mot "paracosme", et que je suis enfin prête à bosser sur le plan d'un article pour en parler. Ça devrait m'épargner plus de prises de têtes que ce dont j'ai besoin, ce qui m'aidera à faire ce travail de recensement de mes projets dans un fichier récapitulatif unique que je dois faire avant de me relancer dans un cycle infini de petites sessions de travail intensif sur un seul projet à la fois.

Avant de vous quitter, rien à voir avec rien mais : je me suis fait couper les cheveux par ma capillicultrice et ça fait un bien INCROYABLE. Sérieusement si vos cheveux vous laissent indifférent pensez coupe/coiffure/teinture. Ça change la vie. Si vous n'avez plus de cheveux, chopez une barbe ou une perruque. C'est bon d'aimer le haut de sa tête.

Je vous dis à juin, et vous souhaite un mois heureux.

@now@n

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