Mirage : la republication définitive

 

Avant-propos : Je ne m'attendais pas vraiment à ce que ce jour que j'ai choisi au hasard il y a un mois soit marqué par l'escalade du conflit qui oppose l'Ukraine à la Russie. Cet article, écrit il y a plusieurs jours, n'en fait donc pas mention. Je souhaite un bon courage à toutes les personnes qui connaissent des gens dans la région.


Je republie Mirage. Et cette fois-ci, c'est la bonne.

C'est-à-dire, la bonne ?

Je peux vous le dire à vous, on est entre nous sur ce blog : les débuts de Mirage remontent à août 2010 avec la publication de la première version du premier chapitre sur l'Encrier, un site d'écriture disparu depuis. Comme quelqu'un l'a dit un jour (pas à moi, à quelqu'un d'autre), "prendre autant de temps pour écrire un roman, ce n'est pas un argument vendeur", une citation qui m'est restée en tête jusqu'à aujourd'hui et qui a tant choqué l'un des membres de mon cercle littéraire qu'iel a écrit une newsletter sur Substack à ce propos.

Aujourd'hui, cette republication sera la bonne dans le sens où elle sera la dernière. Si Mirage ne prend pas cette fois-ci, si malgré le tapage que je vais faire et la régularité de la publication elle reste une de ces œuvres fantômes qui existent sur le net mais que personne n'a lues, je ne m'arracherai pas davantage les cheveux, je finirai le roman et ensuite je passerai à autre chose. L'univers fictionnel de Mirage (son paracosme, tmtc) a son petit intérêt dans sa construction, intérêt que je veux entièrement essorer dans les quatre-vingt chapitres du roman-fleuve-feuilleton-autre terme qui veut dire que c'est long, et ensuite stop en fait. Je ne vais pas passer ma vie à re-marketer infiniment les mêmes textes comme si j'étais Hollywood.

De quoi parle Mirage, déjà ?

Mirage, c'est l'histoire comique de trois personnages de fantasy qui se rencontrent et se rendent compte qu'ils n'ont pas été mis au courant d'un certain nombre de secrets sur la façon dont leur monde tourne. Le premier, Nathanaël de Luz, est entraîné dans un imbroglio juridique incompréhensible puisqu'il est de toute évidence dans son droit ; le second, un sylphe baptisé Angeline, cherche à comprendre pourquoi il semble être la seule créature fantastique de ce monde de fantasy ; la troisième, Ada Rousseau-Stiegsen, est contrainte d'élucider le mystère de sa naissance pour échapper à une menace latente.

Le monde de Mirage lui-même est une version anachronique et légère de la saveur du monde réel que je connais le mieux, c'est-à-dire une culture vaguement Europe du sud partant de la France ; il y est clarifié que les autres saveurs du monde réel y existent également dans un ailleurs géographique, c'est juste que nos personnages ne vont pas s'y rendre parce que je ne suis pas assez cultivée pour leur rendre justice.

Hum, du coup je l'ai déjà lu il y a des années...

Une chose dont je suis certaine, c'est que s'il y a eu du lectorat pour les vingt premiers chapitres, il a disparu pour les chapitres 21 à 30, au point que je n'ai pas publié les chapitres 31 à 40 ! Pour cette republication, une dernière passe de correction a été appliquée : tout le texte a été scrupuleusement amélioré de sorte à raconter l'histoire de Mirage de la meilleure façon que je puisse. L'occasion de redécouvrir le début et d'enchaîner sur la suite ?

Et ça se passerait comment, cette publication ?

Ça se passerait sur Substack, un site de publication facile de newsletters. Le but serait d'envoyer les chapitres les uns après les autres, par mail, à partir de la semaine prochaine c'est-à-dire le 1er mars 2022 : le site Substack constitue sa propre archive en ligne des mails envoyés, donc rien ne sera perdu aux gens qui ne se seraient pas inscrits à temps pour recevoir le chapitre 1, tout sera aussi en ligne.

La théorie, c'est que recevoir Mirage sous forme de mails type newsletter permettra une lecture facile, progressive et même un peu fun de ce pavé de fantasy, qui n'était pas aidé jusqu'ici par mon absence de promotion et les longues pauses entre les sorties.

Oh, et, évidemment : ce sera gratuit du début à la fin.

Pourquoi pas une publication intégrale en papier, plutôt ?

Pour qui ? Personne n'attend Mirage. Moi je l'aime mais c'est mon roman, je ne suis pas objective. En plus c'est le tome 1 (50% de l'histoire), je ne sais pas vous mais pour ma part quand je vois un tome 1 je m'inquiète de savoir pour quelle quantité de temps, d'argent et de papier à ranger dans mes étagères déjà pleines je m'engage ; au moins, les mails, ça n'aura rien coûté à personne. (Sauf à Substack. Je les laisse se débrouiller avec leur modèle économique.)

Cela dit, en admettant qu'à la fin de la publication il reste plus de 50 personnes intéressées pour choper la version papier, je ne suis pas contre faire une version papier. J'attends que la demande existe, c'est tout.

Encore de l'auto-publication ? Pourquoi pas le circuit traditionnel ?

Je n'ai jamais publié dans le circuit éditorial traditionnel, et le circuit éditorial traditionnel ne me paraît pas dans sa période "énorme pavé de fantasy qui ne rentre ni dans la case médiévale, ni dans la case steampunk, ni dans la case urban, écrit par une autrice française inconnue" en ce moment. Tant mieux pour lui et aussi pour moi, ça me permet de retrousser mes manches et de partir moi-même en quête de lectorat.

Pour résumer...

Mirage est un roman de fantasy humoristique dont je vous ai déjà parlé sur ce blog et j'ai décidé d'en finir avec lui en le publiant chapitre par chapitre sur Substack ! Abonnez-vous grâce à ce lien hypertexte, ça commence mardi 1er mars 2022 et ça continuera jusqu'au mardi 27 décembre 2022.

Si lire par mail ne vous donne pas envie, Substack va constituer une archive des mails envoyés, l'occasion de lire les chapitres là-bas sous une forme qui se rapproche davantage du format "blog".

À la fin de chaque groupe de dix chapitres, je vais faire des "intégrales" dans des formats sympas genre le PDF et l'ePub, l'occasion de rattraper la lecture si c'est l'aspect chapitre-par-chapitre qui vous ennuie.

Bref : en ce qui me concerne, 2022 sera l'année de Mirage. M'accompagnerez-vous ?

Bon, faute de livre, pas besoin de couverture de livre, mais que voulez-vous, y a des formats qui rendent nostalgiques.

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