NALB : Intentions de scribe
Ceci n'est pas une pochette. |
Nos Amies...
Je dois avouer que je suis un peu paralysée à l'écriture de cet article. Mine de rien, début 2008, ça remonte !
Je me souviens de cette époque. Ah, la terminale S. Ces parties de UNO endiablées assis dans le couloir. Les étranges éclats sonores de mes camarades...
"Je ne suis pas une petite fille ! Je suis une petite fée."
"Tata Yoyo !"
"Indigo ! Rhume des foins."
"Eh mon Teddy il est reviendu !"
Et cætera.
Mes camarades de promotion, rencontrés de l'année dans ce nouveau lycée après un déménagement, étaient en effet atteints de ce mal des sagas MP3 : la citationnite. Ne connaissant pas les sagas MP3, je pensais qu'ils se contentaient de clamer des phrases au hasard et au gré de leurs envies. D'où une discussion un peu plus tard :
"Mais, ça vient de quelque part en fait ?"
"Ben oui, Reflets d'Acide, tu connais pas ?"
"Non."
"... Tu pensais qu'on criait des trucs au hasard ?"
"Oui."
"Et ça ne t'a jamais étonnée."
"Si, mais je suis trop polie pour faire ce genre de remarques."
Là-dessus, je découvre Reflets d'Acide, puis Adoprixtoxis, puis Le Mago, puis Flo, puis Netophonix, triangle des Bermudes où l'on cesse de lister quelles sagas on découvre tellement il y en a. A peine arrivée, j'achète du rêve qui n'était pourtant pas à vendre et je commence à pianoter sur clavier alphanumérique des scripts.
Cette longue introduction pour en venir à NALB.
J'écrivais, avant, un truc imbitable intitulé "les Géographes" (qui aurait mieux fait de s'appeler "les Cartographes") où un groupe d'aventuriers était envoyé pour tracer la carte destinée à guider les aventuriers d'après.
Oui, ça n'avait aucun sens. Au bout de soixante-huit pages, ils n'étaient toujours pas partis : ça sentait le faux départ. Puis j'ai fait un rêve.
Dans ce rêve, une boutique aux dimensions étranges renfermait un paquet d'animaux. Dont des serpents. Et il s'y passait des choses. Des gens disparaissaient. A un moment, il y avait une grande scène de théâtre. C'est très flou aujourd'hui. Là-dessus, j'ai écrit le premier épisode de Nos Amies les Bêtes. Puis le sixième. Puis le troisième et le septième. Là-dessus, je poste un topic barbare sur Netophonix, mal titré, mal rédigé et peu intéressant. Le seul argument vendeur, c'est mon statut de fille, je crois.
Blast s'en contente dans ce message :
Ça peut être un chouette truc pour mes filles qui veulent se lancer dans la création mais dont le scénario n'est pas encore prêt, et un excellent exercice pratique pour leur apprendre comment se servir de tout ce bazaaar !Ce fut fait. Bizarrement, il aime bien et décide au bout du compte de s'en charger lui-même. Du coup, je lui écris le deuxième, le quatrième et le cinquième. Le reste - jusqu'au onzième - fut linéaire, parce que le non-linéaire m'avait déclenché une frayeur : le septième épisode utilisait le troisième pour finir. C'est un peu compliqué, une histoire de chatons.
Si tu veux m'envoyer le premier chapitre que je puisse leur soumettre, ce serait 'achtement sympa.
Autant cracher le morceau tout de suite avant de me faire attaquer à coups de coupe-ongles : je n'avais pas franchement d'intentions de scribe en écrivant Nos Amies les Bêtes, à part lui donner une fin correcte qui fermerait toutes les micro-intrigues à la noix lancées au fil des épisodes. J'ai eu cette intention à partir de l'épisode huit ; il en a fallu trois autres pour tout à peu près bien terminer (d'ailleurs, oui : NALB, happy end. Si si).
Ayant relu le machin, j'ai fini par y trouver des thèmes rigolos. L'animalité : les animaux se conduisent comme des humains, les employés de l'animalerie comme une tribu, chacun a son animal totem (certains moins évidents que d'autres, mais "Eloïse Muscardin" et "Ralph Camélopardalis" ne laissent pas de place au doute), certains humains sont traités en animaux et certains animaux en humains... Bref, c'est un petit peu le bazar et c'est rigolo. Si je trouve des passages dans le scénar où ce thème ne sonnerait pas juste, j'y retoucherai, je pense.
C'était ma note d'intention la plus bordélique jusqu'à présent. Brr.
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