News du 18/01/17
Bonjour à tous, et bonne année si ça ne vous a pas encore été souhaité !
Que dire que dire ?
Je suis embêtée puisque j'ai déjà écrit un article rigolo-qui-ne-parle-de-rien-en-particulier le 8 du mois, pour mon anniversaire.
Ce que je n'y ai pas précisé, c'est qu'à l'occasion de la petite fête que j'ai donnée la vieille au soir, eh bien, j'ai été très clichée et j'ai voulu marquer le coup dignement à l'aide d'un discours. (On n'a pas vingt-six ans tous les jours, et je n'ai fêté dignement ni les vingt-quatre ni les vingt-cinq pour des raisons.)
N'ayant pas de talent pour l'art oratoire, je me suis contentée de déclamer à mes invités un texte d'un poète américain contemporain, traduit pour l'occasion, que je trouve très inspirant. (Pas entier, je n'en ai pas eu le temps, mais les premiers paragraphes).
Comme ce n'est pas parce que vous n'avez pas pu venir à la fête que vous devez être privés d'écoute, voici pour vous "Artiste complet", de Bouche écrasée.
...
Sinon le machin là-haut avec écrit Janvier dessus1 est une idée qui m'est venue en préparant cette news : je ne savais pas comment l'illustrer, puis je me suis rappelé que j'aime faire de la bouillie de pixels, un clic de souris à la fois.
On va voir si je refais le même genre de trucs pour les onze autres mois de l'année. Dans cette perspective je me suis dégotté cette roue, histoire de me donner une contrainte à suivre :
J'ai un début d'idée pour mars mais pas pour février. Eh, on verra. Ça me ferait un autre petit projet sympa2 sur la liste des petits projets sympas.
Ah oui, ça aussi. Je suis quelqu'un de très désorganisé, dans le sens où si vous me demandez comment je me suis organisée, je ne saurais pas vous répondre. J'ai eu des vrais moments stupides IRL où un supérieur hiérarchique me demandait "comment tu as fait ?" ou "comment tu as prévu de le faire ?" et où je me retrouvais littéralement à court de vocabulaire. "Ben je vais le faire." "Oui mais comment ?" "... Je vais le faire."3
Du coup, je cède aux gourous de l'organisation et je tente plusieurs trucs :
1. Un recueil de to-do-lists. Hum ? Ça s'appelle un "Bullet Journal" ? Ben il se trouve que je l'utilise comme un recueil de to-do-lists : au lieu d'écrire une liste à points sur un carnet aux feuilles prédécoupées pour l'arracher et la scotcher au mur ensuite, je conserve cette liste à points dans le carnet et je suis satisfaite de voir toutes les petites cases cochées au fil du mois.
Oh là là tant d'infos confidentielles |
- J'écris en turquoise parce que raturer au noir me donne tout de suite l'impression que je dois brûler la page et le carnet, alors que le turquoise ça va.
- Je démarre le cahier par un bout et l'autre (une habitude prise dans mes autres carnets qui n'étaient pas des Bullet Journals), écrivant les to-do-lists mensuelles/journalières de gauche à droite et les to-do-lists plus aléatoire/sans dates de droite à gauche. Du coup j'ai deux numérotations de pages, celle de gauche à droite : 1, 2, 3, 4... et celle de droite à gauche : 1, 2, 3, 44...
- Mon cahier est plus petit que ceux recommandés : c'est un 11x17 cm (un peu plus grand qu'un A6) quand la taille reine a l'air d'être le A5 (14,8x21 cm).
"Microsoft Excel" ? Je ne connais pas ce pokémon. |
Il y a un côté organique à créer le tableau, à tirer les traits (un peu dégueulasses, certes : je dois racheter une règle) délimitant les unités. Il sera beaucoup plus joli/intéressant quand j'aurai rempli plus que la première ligne, alors je n'ai pas grand-chose à dire dessus.
Sinon, dans le cadre de notre grand feuilleton "@now@n trouvera-t-elle un jour un travail", je suis inscrite à un programme d'aide aux chômeurs. Une sorte de truc de développement personnel. Je crois. Mon sectomètre s'est déclenché à la réunion d'information mais eh, d'une part mon sectomètre n'est pas parole d’Évangile, de l'autre quitte à avoir repéré une dérive sectaire autant l'infiltrer pour aider l'enquête.
Il s'avère que ça ressemble à un truc sectaire parce que bien des sectes ont pompé des recettes de développement personnel et vice-versa : l'important c'est la bienveillance ou la malveillance derrière. Et pour le moment, question malveillance, ça va !
Le but du jeu est de savoir comment j'enchaîne, de savoir ce que je fais.
Je ne pensais pas pouvoir reprendre des études un jour. Après six ans non-stop à ingurgiter du savoir sans perspective, je me considérais comme soûlée - surtout que la dernière année s'est décidée dans la précipitation et que j'en paie encore le prix aujourd'hui.
Mais plus ça va et plus je me rends compte que je ne peux pas compter sur un hypothétique premier poste qui, enfin, me sauverait et lancerait ma carrière. Mon dernier diplôme date de 2014. Nous sommes en 2017. Entretemps, je n'ai eu que des jobs alimentaires. C'est un gros problème. Donc, reprise d'études pour décrocher un diplôme, des compétences et des possibilités d'employabilité fraîches.
Je vois deux voies, elles ont chacune leurs qualités et leurs défauts.
Option 1 : La médiation scientifique.
Vous vous souvenez de Cent-quatre-vingt-quatre, blog de triste mémoire ?C'était ma tentative de me servir de mes connaissances scientifiques pour communiquer et vous parler de choses.
Parce que je trouve ça pas mal noble et pas mal chouette, de communiquer sur la science. De dire pourquoi le réchauffement climatique c'est pas des conneries, tout ça.
J'avais vu passer des brochures pour ce master quand j'étais encore en master de chimie. Il m'avait fait de l’œil, mais j'ai préféré rester en sciences pures parce que je croyais que ça m'assurerait un avenir professionnel plus certain. Aujourd'hui, je suis au chômage de toute façon, alors...
Avantages :
- Ça correspond à quelque chose qui me motive, qui me ferait me lever le matin ;
- Je peux entrer en Master 2 directement, étudier six mois, stagiairer six mois et avoir un deuxième diplôme de Master à la fin (much joli CV, sans compter que mes tafs de profs deviennent valorisables et plus seulement des jobs alimentaires) ;
- J'ai une formation en vue dans une ville que je connais déjà ;
- D'après eux, bonne insertion professionnelle en sortie du master pro ;
- Je vais être payée au SMIC toute ma vie ;
- Je n'ai pas de talents naturels pour la communication, le journalisme etc. Ce serait du suicide de me contenter d'espérer que je vais rattraper ces lacunes en six mois de deuxième année de Master avant de trouver un stage (il vaudrait mieux faire les deux ans du Master pour espérer me former correctement à ces sujets et d'autres... et je suis actuellement en couple avec quelqu'un qui travaille en banlieue parisienne :/) ;
- Oh purée non pas Bordeaux j'ai pas envie de revenir à Bordeaux ;___;
- Avec le bol que j'ai, vous allez voir que j'arriverai pile dans la période où il y aura dix millions de fois plus de jeunes diplômés du secteur que d'emplois disponibles (ça m'a fait pareil pour mon dernier diplôme actuel, hin hin hin) et que j'arriverai toujours deuxième aux entretiens d'embauche.
Option 2 : La gestion.
Soyons sérieuses.J'ai un esprit logique. Je sais bosser vite et dur. J'ai souvent pensé à rejoindre le monde de l'entreprise, mais je ne sais pas par quelle porte. Tout le monde a besoin de gestionnaires. Il y a des formations pour partout, notamment à côté de chez moi. Pourquoi hésité-je encore ?
Avantages :
- Je sais que j'ai les capacités de bosser dur, vite et logiquement, et que si je décide d'y aller, j'ai confiance dans mes capacités à réussir (contrairement à l'option 1, s'entend) ;
- Avec mon background, ça peut faire un profil intéressant. Je ne sais pas pour qui, mais chimie + HSE + prof + gestion, je suppose que ça ne se voit pas tous les jours ;
- J'ai une formation en vue dans une ville près de mon compagnon. Et même en formation continue pour les demandeurs d'emploi, eh !
- J'aurai du travail, si je ne me plante pas trop comme une buse que je suis ;
- Je ne sais pas ce que je ferai dans un métier qui peut impliquer de polluer des rivières et virer des gens, même si ça m'est moins démotivant que l'informatique ;
- Revenir en première année avec des gens qui sortent du bac et qui ont dix ans de moins que moi, c'est chaud purée ! (Je n'envisage pas d'entrer en Master : je ne vois pas quelle porte il peut y avoir entre une licence en chimie et un master en gestion) ;
- C'est aux environs de Paris. Elles sont pas surchargées de monde, les formations sur Paris ?
- Je vais sortir de DUT à vingt-huit ans et ce sera trop vieux pour faire une jolie assistante en gestion qui apporte le café. J'ai peur de me taper deux ans de formation pour rester inemployable.
Est-ce que je peux réussir à pallier par le travail mes lacunes naturelles en communication pour faire un métier magique ?
Est-ce que je peux trouver une passerelle pour ne pas avoir à retourner en première année et faire de la gestion quand même ?
Y a-t-il un aussi bon master en médiation des sciences sur Paris qui règlerait la question de comment gérer la relation avec mon compagnon ?
Ai-je moyen de bosser pour des PME ou des start-up propres et chouettes et de bosser dur pour une entreprise à laquelle je croirais ?
J'espère trouver vite fait une fin à ces questionnements. J'ai besoin de bouger et de faire des choses ! Je déteste l'introspection, ça me rend introspective ! Je suis terrifiée à l'idée que personne n'ait besoin de mes compétences, jamais !
Fermons la parenthèse, fermons la news, et retrouvons-nous bientôt pour un article qui parlera de quelque chose5.
- Le design est foireux mais il est bien écrit "Janvier".
- Nom de code : #alouesthetic.
- Aujourd'hui encore, je ne suis pas certaine de comment répondre à cette question.
- En fait c'est une barre au-dessus, pas en-dessous, mais je trouve pas comment faire en html.
- C'est-à-dire, contrairement à celui-ci qui ne parle de rien.
Pour ton point 3 : https://www.youtube.com/watch?v=BQ4yd2W50No
RépondreSupprimerJ'ai découvert le "Bullet Journal", qui est en fait ce que je fais, sur un fichier TXT tout déglue avec des / qui deviennent des X quand c'est fait.
This is not help, this is a meme D:
SupprimerJ'imagine qu'il existe un milliard de milliards de versions du Bullet Journal, je parlais du modèle standard qu'on voit fleurir ces derniers temps.