News du 15/04/20
Je me suis remise à dessiner des structures semblables à des yeux, probablement parce que ma paranoïa gagne du terrain jour après jour et que bientôt viendra le moment où [censuré] |
Donc, qu'est-ce que j'ai fait de cet intervalle de temps entre la dernière news et aujourd'hui ?
Je me confis dans mon logement
Et, on ne va pas se le cacher, ça fait très bizarre. Comme tout le monde actuellement, j'alterne entre des périodes où je suis relativement un être humain décent et des périodes où je suis morte à l'intérieur. Ça va, ça vient, quoi. Rencart médical demain pour d'éventuels médicaments.
Un premier jet de la partie 3 de Mirage
Est fini ! C'était sur ce projet que je travaillais dans le train sur mon trajet domicile-travail et travail-domicile, et je l'avais complètement laissé tomber depuis que je n'effectue plus mon trajet domicile-travail et travail-domicile.Comme c'est Susi-Petruchka (lisez Susi-Petruchka c'est sur Wattpad c'est gratuit pas d'excuses) qui est à l'origine de ma motivation pour poursuivre Mirage malgré mon agacement envers ce vieux projet (que racontes-tu ??? quels sont tes thèmes ??? pourquoi je devrais m'intéresser à tes personnages ??? pourquoi mets-tu si longtemps à résoudre tes intrigues pas si intéressantes que ça ??? aaaah tu m'énerves !!!), je lui ai envoyé les chapitres par mail et j'attends sa réponse. (Elle m'a donné son accord pour les relire hein, je ne suis pas une psychopathe.) Si elle m'en fait un retour positif, je les publie ici : si elle me dit que c'est de la merde, je réécris avant de les publier ici.
(Je dois avouer que j'ai la flemme de passer par le processus consistant à trouver une idée d'illustration à la mesure de mes moyens graphiques limités pour la couverture, réaliser cette couverture, et consacrer des heures à sortir un ePub propre, donc la pause est très bienvenue.)
Un premier jet très très sale
Je bosse sur un premier jet particulièrement dégueulasse qui a pour titre de travail "Cheveux Blancs". C'est l'histoire de deux ados qui fuguent et de ce qui s'ensuit, c'est le bordel dans la narration, c'est le bordel dans les personnages, c'est le bordel dans mes envies : mon plan pour le moment est donc de continuer à écrire jusqu'à arriver au bout des choses que j'ai à raconter, puis de le laisser fermenter dans un coin, de retourner dessus et d'évaluer si ça vaut le coup de me remettre dessus ou pas. On est page quarante, je ne sais pas jusqu'où ça va m'emmener.En fait, le souci de narration c'est qu'il y a une ligne principale avec des actions qui sont racontées dans l'ordre chronologique, plus une grande quantité de flash-back qui viennent éclairer l'histoire au moment où il y en a besoin et qui eux ne se succèdent pas dans un ordre chronologique ; c'est à peu près la même construction que dans la nouvelle L'oreiller, sauf que ça marche encore moins bien ici.
Pourquoi je pars comme ça au lieu de raconter les flash-back avant, dans l'ordre, ce qui n'en ferait plus des flash-back mais le début de la ligne principale ? Parce que de mon point de vue c'est l'histoire de ces deux ados qui fuguent et qui se prennent à repenser aux détails de leur enfance qui ont mené à leur fuite, pas leur histoire complète de la naissance à la fin de la fugue.
Si je n'arrive pas à faire fonctionner ça comme je veux, je vais devoir abandonner ce projet, hélas.
Une émission de webradio accidentelle
Je ne sais pas si j'ai mentionné que j'appartiens à un collectif de création sonore au doux nom d'Oriog (ça veut dire pouce en gaélique). Ledit collectif a été invité à proposer un atelier pour parler de diversité dans le podcast, ou peut-être de représentation des minorités, ou peut-être de représentativité des podcasts, on n'est pas sûrs c'est très flou, au festival PodRennes, toujours est-il que ça n'a pas pu avoir lieu et qu'à la place on a participé à l'édition en ligne du festival avec une petite émission en direct.Je n'ai aucun mérite là-dedans, c'est Ranne qui a tout fait. Ma seule contribution a été, quand je me suis rendu compte qu'on était à la giga-bourre, de rayer des parties dans le conducteur en croisant les doigts pour que la fin de l'émission reste cohérente malgré tout.
Et sinon, le boulot
L'ambiance au (télé-)boulot est vraiment étrange, on a perdu le contact à un moment avec la hiérarchie. Le chômage technique n'a toujours pas été déclenché et nos paies ont été versées en retard. Mes collègues sont en train de lâcher, pour ma part je suis entre deux eaux parce que je sais que l'aventure finit le 31 août au plus tard et que ma collègue reviendra alors de congé parental pour reprendre sa place.Ça m'a fait repenser à comment toute mon expérience de professorat a été recyclée pour créer la saga MP3 Tout le monde aime le prof, je me suis demandé si j'allais recycler cette expérience professionnelle dans l'étrange milieu de la culture un jour... Et je crois que j'ai un pitch. Mais bon. Faudrait déjà que je me libère avant.
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