Quinzaine n°12 - #931B80

Bonjour et bienvenue dans cette Quinzaine n°12, dont la couleur générale est : #931b80.

Allons vite et faisons le bilan de la quinzaine précédente :

• LE FOUTU PLAN DE LANCEMENT : Le foutu plan de lancement de la republication de Mirage... n'est pas prêt. La comm' est toujours constituée de bribes éparses qui ne sont pas arrangées par catégories, pas inscrites dans un calendrier, et même pas terminées. (La couverture ? Pas prête. Ce que je vais dire dans les posts de lancement ? Pas prêt. Au secours.) Ce qui a évolué pendant cette quinzaine ? Il y a plus de bribes qu'avant.
• Avancée : En revanche, il y a eu de l'avancée sur le texte. À l'heure actuelle, on parle de dix chapitres prêts à partir, de dix chapitres supplémentaires retapés à l'ordinateur mais pas encore prêts à partir par mail, de sept chapitres prêts à être retapés à l'ordinateur. Ça va le faire.
• Rétablissement : ALORS. Durant cette quinzaine je me suis bagarrée contre le sentiment que j'ai les mains liées jusqu'à ce que je sache si on va me rappeler pour l'entretien d'embauche de l'emploi qui assurerait mon avenir pour les trois ans à venir ou pas : j'ai cherché davantage d'offres d'emploi, j'ai envisagé ce à quoi pourrait ressembler ma vie si je ne décrochais pas cet emploi, j'ai débloqué mon dossier chômage, je suis sortie, j'ai parlé à des amis... J'ai tenté de trouver le juste équilibre entre une focalisation malsaine sur la possibilité suffocante d'un entretien et un comportement d'évitement intégral. Désolée si ça sonne trop dramatique, je suis très peu performante en entretien d'embauche alors que je sais travailler et que j'aime travailler et que j'en ai marre du chômage et de la précarité, par conséquent je m'en fais une montagne.

Voilà pour le bilan. Si je veux commencer à faire la publicité de la republication de Mirage une semaine avant la sortie du premier épisode, ça me laisse jusqu'au 22 février, ce qui signifie que cette quinzaine est la dernière pour :

• Planifier : Il faut absolument que je transforme les idées éparses sur comment annoncer la republication de Mirage en plan structuré.
• Designer : Je suis pas très loin d'avoir fini la couverture, mais "pas très loin", ce n'est pas "prêt" : il faut que je la termine puis que je l'utilise pour en dériver des éléments graphiques destinés à divers usages.
• Copywriter : Ce genre de lancement se prépare, ne serait-ce que pour réfléchir à comment je dois parler au public général pour attirer les personnes qui apprécieront Mirage. Il y a des trucs évidents, du genre : 1] expliquer que ce sera un feuilleton distribué par mail 2] expliquer comment s'inscrire pour le recevoir 3] quelle est la "quatrième de couverture" de ce feuilleton, histoire que les gens voient si l'histoire peut les intéresser ou pas (le but c'est de permettre au feuilleton de trouver son lectorat, il a d'autres qualités que celle d'être distribué par mail) 4] donner le prix (c'est gratuit) 5] expliquer pourquoi c'est un feuilleton gratuit par mail plutôt qu'un pavé payant sur Amazon 6] donner les délais de publication (du 1er mars 2022 au 4 décembre 2022, puis une pause). ... et je n'ai même pas écrit ici ces éléments dans l'ordre logique, au secours.
• Corriger : Il faut avancer sur la correction, elle est trop en retard. Dans l'idéal, à la fin de la quinzaine, les chapitres 11-30 devraient être prêts à repartir par mail et les chapitres 31-40 retapés. Dans le PIRE des cas, les chapitres 11-20 devraient être prêts à partir, les chapitres 21-30 retapés à l'ordinateur et les chapitres 31-40 devraient avoir reçu leur dernière relecture.
• Trancher : Cette quinzaine, je saurai si je suis reçue en entretien et si j'ai le job ou pas. Ou, si je ne le sais pas, il va falloir que je les relance. L'incertitude est en train de me rendre la vie désagréable.

La dernière quinzaine, j'avais parlé de "faire autre chose pour ne pas perdre la raison ou me mettre à détester Mirage", mais la vérité est que j'y suis très bien arrivée cette fois-ci et que ça devrait rester un processus assez naturel. La prochaine quinzaine, en revanche...
Pour ne pas parler que de façon négative, quelque chose d'assez exaltant c'est à quel point me mettre cette deadline, cette idée selon laquelle je dois ressortir Mirage à partir du premier mars, me pousse à donner le meilleur pour le texte. Je lance ce processus qui est ambitieux (à ma petite échelle : je ne suis pas quelqu'un de très ambitieux, sauf pour toutes les fois où j'ai tenté de faire des choses pour lesquelles il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus, et encore c'était moins par ambition de devenir n°1 que parce que l'activité elle-même me plaisait) ; si Mirage est trop mauvais, je vais vraiment passer pour une imbécile. Au lieu de me créer des angoisses (je suis capable d'envisager des scénarios catastrophes pour cette republication, mais ils ne m'envahissent pas l'esprit au point de me pousser à l'auto-sabotage), cette nécessité de parfaire le texte autant que je le peux me stimule intellectuellement. Ça fait du bien au cerveau.
Je n'aurais pas cru en arriver à ce point un jour, moi qui ai toujours eu peur de transformer l'écriture en travail et de perdre tous les bénéfices qu'elle apporte dans ma vie, mais : l'absence de travail me détruit ; bosser sérieusement sur un roman atténue cette destruction. Autrement dit, transformer l'écriture en travail est ce dont j'ai besoin à l'heure actuelle pour me sentir mieux.
MIND = BLOWN.
Bon, par contre ce n'est pas un roman publié gratuitement qui va payer les factures.

Sur ces paroles stupides, je vous souhaite une excellente quinzaine et je vous dis à la prochaine. Au revoir.