La série des Myst, partie 2 : Riven
Dans un précédent article, nous nous sommes intéressés au scénario (et absolument pas au gameplay) du jeu vidéo culte Myst. Myst a plein de suites. Parlons des suites. Parlons de sa première suite : Riven, the sequel to Myst. (Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais c'est la suite de Myst).
Riven
Atrus, l'homme que vous avez rencontré à la fin de Myst, vous remercie de l'avoir rejoint dans son bureau. En effet, il est dans la mouise.
Il a besoin que quelqu'un aille faire une mission très dangereuse dans l'Âge (comprendre : monde parallèle dans le vocabulaire du jeu) de Riven, lui-même ne pouvant pas, car il doit, hum, écrire. Absolument. Il doit continuer à écrire dans le livre de liaison de Riven parce que sinon, Riven va se casser en petits morceaux et être avalé par une faille sans fond. Ça n'est pas du tout en contradiction avec le fonctionnement des livres de liaison tel qu'on nous l'expliquera par la suite.
No time to explain ! Atrus vous donne son vieux journal intime en vous disant que vous aurez tout le temps de vous renseigner en cours de route, ainsi qu'un livre-prison qui, détail important, ne peut contenir qu'une personne à la fois. Il mentionne que vous devez capturer un certain Genh et retrouver une certaine Catherine, qui, vous avez tout suivi la dernière fois, est son épouse. Pas de livre de retour, vous n'aurez qu'à lui signaler que vous et Catherine êtes prêts à être récupérés en déclenchant un mécanisme de Riven (qu'Atrus ne manquera pas de voir, puisqu'il a le nez sur le livre et qu'en théorie le livre est synchronisé avec l'Âge, m'voyez). Et zoup !
Vous apparaissez dans...
("Schling", font les barreaux.)
Vous apparaissez dans une cage. Un habitant du coin, qui ne parle pas votre langue, essaie de communiquer avec vous. En fait, le sagouin vous vole votre livre-prison (mais pas le journal intime d'Atrus, qui était mieux caché). Ça ne lui porte pas bonheur, puisqu'il est aussitôt abattu d'une fléchette et traîné hors-champ par son assassin. Ledit assassin vous jette un coup d’œil et rouvre la cage, ce qui est un soulagement parce que vous vous demandiez si le jeu avait fini de jouer avec vous et si vous alliez enfin pouvoir jouer avec le jeu.
Tous ces personnages de la cinématique s'éclipsent.
Vous vous baladez partout, mais ça c'est du puzzle, et moi je suis là pour vous spoiler le drama !
Contrairement à Myst où vous étiez tout seul, Riven est peuplé (notamment de plésiosaures). Mais le malaise, et votre premier indice de drama, c'est que tous les habitants ont peur de vous et déclenchent de charmantes cinématiques telles que "fuite.avi", "lancer l'alerte.avi" ou encore "sauver son enfant de l'étranger.avi" sur votre passage.
Vous apprenez en vous baladant que le fameux Gehn qu'Atrus vous a demandé d'éliminer est :
- Son père (bien, l’œdipe)
- Le dictateur du coin, mais d'importation : un peu comme on nous l'a affirmé pour Sirrus et Achenar dans le jeu précédent, il a simplement débarqué à l'aide d'un livre de liaison et utilisé sa technologie supérieure pour asservir les locaux.
La place de Sirrus et Achenar dans cette chronologie n'est pas très claire, mais tout sera expliqué dans le quatrième jeu.
"Mon fils m'a échappé ! Vite, faisons faire vitrail expliquant qu'en fait c'est moi qui l'ai banni". |
Ce mouvement de résistance fait des trucs intéressants comme recruter des membres, planter des poignards de forme rigolote un peu partout, et préparer l'évacuation totale de la population vers un nouvel Âge appelé Tay quand Gehn aura été défait et ne pourra plus l'empêcher.
En résolvant plein de puzzles, vous accédez à Tay où la résistance a établi son QG et va transporter tous les habitants de Riven. Vous êtes fait prisonnier en attendant que Catherine comprenne quoi faire de vous.
Elle pige ce que vous êtes venu faire là parce qu'Atrus n'aurait pas donné son journal intime à n'importe qui, et vous transmet plusieurs objets :
- Le livre-prison récupéré sur le petit sagouin qui vous l'avait volé au début
- Son propre journal intime, parce que pourquoi pas.
Catherine vous fait une recommandation urgente : Atrus ne pense qu'à la sauver elle, mais Catherine veut sauver son peuple ! Nous avons donc pour consigne de ne pas tout faire péter avant qu'elle ait fini de mettre tout le monde à l'abri. Or, pour mettre tout le monde à l'abri, il faut casser la tête du dictateur Gehn.
La prochaine étape est donc d'aller en sifflotant affronter le dictateur. Vous êtes très très vite fait prisonnier, et je vais rusher la fin du jeu :
Gehn n'est pas sûr que le livre-prison que vous avez amené avec vous est un vrai livre de liaison, donc, pour vérifier, il vous y envoie en premier. Vous acceptez, vous vous retrouvez prisonnier deux secondes, puis Gehn vous libère en mettant lui-même sa grosse mimine sur le livre. Vous avez réussi, et ce n'est pas le moment de cliquer à nouveau sur le livre par erreur, ça ferait une mauvaise fin.
Ensuite, vous retrouvez Catherine qui confirme que pour l'évacuation, ça va passer. Vous allez tout faire péter, Atrus arrive, Catherine arrive, tout va bien, le monde se détruit, vous voulez rejoindre Catherine et Atrus mais oups vous glissez et vous tombez dans la faille sans fond.
Bah, c'est pas grave : après tout, c'est là d'où vous veniez. (Si vous avez suivi).
Bon, il paraît que c'est une mauvaise fin, mais vous avez compris que ces articles sont davantage personnels qu'objectifs et que je vous transmets une vision du schmilblick.
Atrus et Catherine sont réunis, Gehn est défait, tout va bien ? Non ! Car un troisième jeu sauvage apparaît, son nom étant Myst 3 : Exile ! Et si vous suivez le pattern, vous avez déjà compris que je vous en parlerai le 28 février prochain.
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