Quinzaine n°9 - La Fin

 

Bonjour et bienvenue dans cette quinzaine n°9, dont la couleur générale est : la Fin.

La fin est d'un vert qui ne va pas du tout avec le fond du blog, brrr.

Je suis complètement cassée par deux choses : primo, les vacances ; secundo, la certitude que mon contrat se termine début janvier et non fin janvier, c'est-à-dire qu'au moment de publier la quinzaine n°10 je serai déjà chômeuse. D'habitude quand je fais un CDD il dure plus de quatre mois ; je n'ai jamais expérimenté jusqu'ici ce sentiment de tristesse de la fin de contrat aussi près du sentiment d'euphorie du début de contrat. Ça me confirme que, même si mon historique professionnel est plutôt celui d'une travailleuse remplaçante, je crève d'envie d'un contrat plus long qui me permettrait de me sentir posée et pas éternellement en transition d'un poste à un autre.

Le point sur la quinzaine précédente :

• Publication : Les trois articles que j'avais dans les cartons pour parler de l'impression de La solitude sont sortis ! Ce n'est pas le cas des nouvelles dont je vous parlais la fois dernière : je n'ai pas trouvé le temps de les retaper. Il faudrait probablement que j'utilise la technique de les imprimer sur papier pour les voir d'un nouvel œil. Il y a quelque chose qui manque à la fin de l'une d'elle mais je ne sais pas encore ce que c'est. Et je ne suis pas sûre de vouloir les sortir de façon précipitée vu que j'ai Mirage à gérer.
  
• Correction : Je suis terriblement enthousiasmée par la correction de Mirage... étonnant donc qu'elle soit complètement en pause depuis une semaine ! Pour ma défense, en sus de la correction stricto sensu, je me suis penchée sur le sujet de la future newsletter.
  
• Prise de notes : ... et ce sujet de la future newsletter m'a tellement occupée que je n'ai pas accordé une seconde à d'autres projets, les quelques lignes ajoutées à la version 2 de la novella Cheveux Blancs ne comptant pas.

 Pour la prochaine quinzaine, je devrais... continuer comme ça, en fait :

• Correction : Il faut corriger Mirage. Ça consiste à retranscrire les corrections faites au papier, relire les corrections, corriger les corrections. C'est du temps de dactylographie et du temps de cerveau, rien d'impossible, juste, c'est à faire.
  
• Couverture : Les couvertures traditionnelles de Mirage sont soit des images volées, soit des dégradés étranges. Il faut que je me penche sur une proposition graphique plus solide pour accompagner le texte - le but étant de rester dans l'accompagnement, on n'est pas sur un roman illustré. Genre une bonne petite illu maison de la Tour éternelle, vous savez, le lieu principal de l'action. La Tour éternelle que je n'ai jamais pris la peine de cartographier correctement au prétexte que "tkt c'est grand personne va s'amuser à faire des calculs pour vérifier si ça tient debout, pas comme si une partie de mon lectorat était constituée de nerds". On va partir sur une modélisation en 3D de l'extérieur fondée sur les informations disponibles à propos du bâtiment dans le texte et mes notes, sinon je ne vais jamais m'en sortir. 😰 (Tsk, ça parle de faire des modélisations 3D de bâtiments imaginaires et ça traite une partie de son lectorat de "nerds").
  
• Communication : Il y a un plan de comm' pour la reparution de Mirage qui va principalement consister à répéter plusieurs fois par semaine que Mirage existe et est en train d'être republié jusqu'à la fin de la republication. J'ai bon espoir qu'il existe vingt personnes dans le monde francophone que je sois en mesure de toucher et qui aient l'utilité d'un roman-feuilleton de fantasy rigolo arrivant directement sur leur boîte mail à raison de deux chapitres par semaine.
• Prendre des pauses : cette quinzaine est entièrement tournée vers Mirage : c'est un coup à ce que je lâche le projet, telle une lâche. Autant prévoir le coup à l'avance et insérer un créneau destiné à faire autre chose.
  

On avait dit que les quinzaines seraient une expérience temporaire entre septembre et décembre et seraient évaluées pour leur éventuelle reconduction en 2022. Allons-y, évaluons-les.

Entre janvier et août 2021, j'ai sorti 0 articles ; entre septembre et décembre 2021, j'ai sorti 6 articles, dont une fiction interactive complète. Il y a une dynamique de postage sur le blog qui est revenue ; il y a même une dynamique d'écriture en général qui est revenue. PIRE : il y a un EMPLOI qui est revenu. Il faudra que j'en reparle dans un Bilan 2021, cette année tout est arrivé en même temps, dans le sens où, après une longue période de stagnation, tout s'est passé comme si les événements ne pouvaient se produire qu'en même temps : comme si on m'avait refusé une balle de jonglage pendant neuf mois et qu'on m'en avait lancé quatre en même temps, parce que quel intérêt de jongler à une seule balle ?

Bref, selon cette métrique, cette organisation en quinzaines est une bonne chose pour moi. Et pour vous ?

Les news de janvier à août 2021 ont fait entre 56 et 91 visites chacune, des nombres constants voire en petite progression par rapport aux news de 2020 (alors que les sorties n'étaient pas tellement au rendez-vous). Les quinzaines ont fait entre 21 et 62 visites chacune, une nette baisse par rapport aux news qui pourrait s'expliquer : 

• par le fait que les quinzaines sont plus récentes : tout leur lectorat potentiel n'aurait pas eu le temps de les parcourir, on parle de visites cumulées depuis janvier pour la news de 2021 la plus ancienne ;
• par le fait que ça représente TROP d'articles (en fréquence) et que ça vous saoule ;
  
• par le changement éditorial - les quinzaines ne sont pas des news plus fréquentes, elles sont leur propre truc, ptêt que vous n'aimez pas.

Quand bien même toutes ces raisons... eh bien, si les quinzaines sont un mal, elles sont peut-être un mal nécessaire, vu les effets positifs de mon côté. Je vais repartir sur un renouvellement de l'expérience, peut-être jusqu'en juin 2022.

Et aussi, je vais peut-être arrêter de faire la maligne avec les couleurs générales.

D'ailleurs, avez-vous trouvé le secret de la génération des couleurs générales ?

Bonne quinzaine, à bientôt.