Bilan 2020 avant d'entamer 2021

Bonne année, bonne année !

Cet article existe pour me permettre de faire le bilan 2020 que je n'aurais pas fait toute seule sans ça, afin de bien entamer 2021. Pour ce faire, je m'appuierai sur mes news et les dates des dossiers et fichiers de mon ordinateur. C'est parti ?

Janvier

Alors, en janvier je bossais mais ! J'ai fait deux-trois bêtises comme publier un article sur les voix des personnages de Ragtime Doggo, faire une lecture d'un texte stupide qui me trottait en tête depuis un moment, et sortir les derniers chapitres de Citoyenne des Temps Futurs. On en reparlera de ce texte-là, ça aurait pu (dû ?) être son année, et puis finalement non.

Février

En février je bossais mais ! Dans le train pour aller bosser, j'écrivais la partie 3 de Mirage, un texte dont ce n'est jamais l'Année, dommage pour lui, ce qui fait qu'il est tellement vieux que quand je bosse dessus, j'en ai des flash-backs et je me pose des question existentielles sur pourquoi j'écris

Mars

Début mars je bossais et ! J'ai réussi à sortir un article qui était la suite de celui de février : une réflexion sur, finalement, la notion que des choses doivent se passer dans une histoire pour qu'il y ait du drame, et si la nature de ces péripéties reflète quelque chose de leur auteur, mais appliqué à ce que je connais, c'est à dire mézigue. Oh et à propos de romans maléfiques, j'ai sorti une version intégrale, légèrement corrigée, de Citoyenne des Temps Futurs.

Puis, comme pour tout le monde, le confinement est arrivé, "pour deux semaines". Confinement mis à profit pour écrire un article sur les rouages internes de mon bot Twitter "Prénoms innovants" et pour commencer le premier jet éclaté au sol de Cheveux Blancs, l'histoire de deux adolescents fugueurs dans le turfu. 

Avril

Avril n'a pas été... enfin... comment dire... Enfin ça allait mal, le moral, quoi. J'ai un très bon repère pour ça, c'est que j'ai bossé vite-fait sur La vie en ROSE à ce moment-là. Vous savez, un de mes romans maléfiques. 

Sinon j'ai commencé à prendre des notes pour une mini-saga MP3 que j'espérais sortir dans l'année, intitulée Emberlificotée, qui parle d'une femme qui essaie de créer un business de couture sur Internet et qui s'y prend mal. Je n'en ai pas fait une saga de l'été comme j'espérais le faire ! Mais en 2021, j'aimerais bien m'y mettre, hors concours.

Mai

En mai, si j'en crois mon relevé, j'ai fait pas mal de trucs, aidée par le fait que j'étais enfin au chômage technique. (C'était mauvais pour le moral, d'essayer de télétravailler en ayant rien à faire.) 

Déjà, tombée sur la tête, je me suis mise à analyser la vieille version du scénario de la saga MP3 Nos Amies Les Bêtes dans le but d'en écrire une version définitive et d'en finir avec cette histoire. C'est toujours pas fait, mais je n'ai pas encore abandonné.

Aussi, foutue pour foutue, je me suis dit que j'allais passer Citoyenne des Temps Futurs à l'épreuve de la lecture sur forum et l'ai posté sur Jeunes Écrivain·e·s : plein de retours là-bas me conduisent à penser que bon, va falloir une V2. Une V2 avec une dizaine de milliers de mots en plus. Un V2 qui ferait donc la taille d'un roman acceptable chez ActuSF, situation que je tenais à éviter pour ne pas retomber dans l'engrenage de la tentation éditoriale. Groumpf.

Juin

En juin, j'ai recommencé à bosser, donc ce fut moins productif : on retiendra surtout une espèce de texte méta intitulé "Comment écrire un article de blog ?", écrit parce que je saturais, sur Twitter, des message du type : "J'ai envie d'écrire des articles de blog, alors est-ce qu'il y a des sujets sur lesquels vous voudriez lire des articles ?", qui me semblent être des façons moyennement honnêtes de dire "Je voudrais du trafic sur mon blog pour que celui-ci soit vu et que ce que j'ai mis dessus soit lu/que ce que j'ai à vendre soit acheté, qu'est-ce qui vous ferait cliquer bande de cliqueurs ?"

Ce mois-là j'ai également sorti la partie 3 de Mirage, ce qui a fait du bien, mais ne m'a pas aidé pour la rédaction de la partie 4, toujours en stand-by.

Juillet

Pas de news en juillet : j'étais pas en état, même que j'ai été arrêtée par mon médecin. J'étais immensément triste d'avoir dû arrêter d'écrire pour travailler et j'ai voulu profiter de mon arrêt pour sortir une très courte nouvelle intitulée Le présent, que vous avez détestée. Avec le recul, c'est vraiment très drôle, cette réception, peut-être la pire pour une sortie depuis le début de blāūg, comparée avec l'état dans lequel j'étais et dont j'essayais de sortir. Sur le coup, si je n'ai pas répondu aux commentaires, c'est que je ne savais vraiment pas quoi répondre.

Août

Août n'était pas tellement mieux mais je n'ai pas été arrêtée par mon médecin : j'ai pris mes congés à la place. Reprenant le train pour ma dernière semaine, j'ai recommencé à écrire dans le train, notamment un texte intitulé inFlorescence et moi, dont j'ai bien peur qu'il n'aille nulle part parce que je ne serais pas la bonne personne pour l'écrire. Un de plus, j'ai envie de dire.

Septembre

En septembre, j'ai fait mes derniers jours de boulot et ai écrit dans le train le début d'un texte intitulé Cœur de Ville. Je l'ai fini en décembre mais Isthun, mon primo-lecteur et camarade d'existence, le trouve insignifiant ; je le mets donc de côté pour le relire plus tard et voir ce que je peux faire pour le rendre moins insignifiant.

Ayant fini de travailler, la fiction sonore me démangeait : j'ai commencé les préparations pour la rédaction de deux scénarios courts qui devraient êtres rapides à produire, Homme à Tout Faire et La Cession d'Eva. Ils ne sont toujours pas écrits mais j'ai contacté les acteurs auxquels je pense pour les rôles principaux et ils sont partants, ce qui est toujours une motivation merveilleuse.

J'ai écrit un rapport de stage correct dans un temps record, puis en ai fait une soutenance beaucoup moins correcte.

J'ai également tenu une semaine le compte Twitter @Comscicomca, une expérience particulière. 

Ce fut aussi le début de la bagarre avec Pôle Emploi et les anciens employeurs pour toucher le chômage.

Octobre

En octobre ? Reprise des cours du soir, bagarre avec les anciens employeurs et Pôle Emploi... Il y a eu des moments où j'ai suffoqué et eu l'impression de ne rien faire du tout, de stagner, alors que j'espérais utiliser le mois d'octobre de façon créative. C'était un "bas" qui ne se justifiait même pas comme les autres "bas" de l'année l'ont été (avril, juillet).

Novembre

En novembre, j'ai commencé à jouer sérieusement avec le fichier de mise en page du livret La solitude et à faire mes calculs de coût de revient pour avoir une idée de si ça valait la peine de tenter une aventure commerciale avec. (J'ai finalement décidé que oui.)

J'ai aussi, vous savez, débuté Prise par la Momie, une expérience littéraire sur Twitter qui a consisté à écrire une histoire sous forme de tweets parlant d'une jeune londonienne qui couche avec une momie. 

Pour me sortir la tête de cette histoire de jeune londonienne qui couche avec une momie, j'ai commencé à écrire sur un coup de tête Lou et les murmures, une histoire qui était destiné à y voir un peu plus clair dans le background de Cheveux blancs (vous vous souvenez ? en mars) et qui est en train de devenir sa propre histoire. Alors que j'avais juré que j'arrêtais avec le concept de "cycle". TSK.

J'avais proposé à l'organisatrice des ateliers de relecture du forum des Jeunes Écrivain·e·s de l'épauler dans la réalisation des ateliers, et elle a accepté ! J'ai commencé en novembre.

Décembre

Nous voici arrivés à décembre. 

J'ai continué la bagarre administrative, terminé Prise par la Momie, continué les ateliers de relecture, commencé un test d'orientation... Et j'ai imprimé et commencé la commercialisation du livret La solitude. C'était un peu un mois de transition.

Voilà pour 2020. Il s'y est passé plus de choses que ce à quoi je m'attendais - vous savez, ce truc de la mémoire de comprimer les souvenirs qu'elle juge inutiles, ce qui raccourcit le temps si on ne fait pas l'effort conscient de le dérouler. Je n'ai pas attrapé le covid cette année, j'espère ne pas l'attraper non plus l'année prochaine, et j'espère que vous ne l'aurez pas non plus.

Je voulais faire un bilan ; j'ai fait un bilan. Merci de votre lecture. À bientôt.

Commentaires

  1. Pour une année aussi chaotique que 2020, c'est ma foi un bilan bien rempli. On ignore souvent tout ce que l'on a pu accomplir, mais un bon coup dans le rétro n'est jamais de trop. On te souhaite que du bien pour 2021. Plus de complétion, moins de confusion !

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    1. Ce serait bien, hein ? Je m'en vais te souhaiter la même chose, du coup.
      (Oh la vache, le commentaire s'écrit en blanc sur fond clair ? C'est pas possible, ça pique trop les yeux, il faut que je tripote mon template mieux que ça.)

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